*2005 Trafics mafieux dans nos tribunaux et franc-maçonnerie.

Cette histoire met en cause un avocat Bernard Mery, l’ordre des avocats, la franc-maçonnerie et l’institution judiciaire.

Bernard Mery a l’audace de dénoncer dans deux ouvrages les liens entre la magistrature, l’ordre des avocats et la franc-maçonnerie. Comment faire taire un avocat jugé trop bavard ?

L’ordre des avocats a une idée : il suffit de le faire déclarer fou. Le diagnostic de la paranoïa est celui habituellement servi à toute personne qui dénonce le sujet. L’ordre et le parquet se réunissent: il suffit de s’approprier la complicité d’un juge qui servirait de « chiffon rouge ». L’avocat ne manquera pas de réagir à la provocation.

Une banale histoire d’accident de la route sera le prétexte.
La juge Régine BERTRAND-BOYER vient d’arriver à la tête de la 19ème chambre comme « magistrat faisant office de président de la 19ème chambre ». Elle est en demande de promotion.

Dans cette affaire d’accident l’avocat est amené à se plaindre d’une radiation intempestive motivée par une fausse absence de production de pièces. Interrogée, la magistrate indique que cette radiation « lui permet statistiquement d’augmenter le quota de sa chambre, puisqu’une affaire réinscrite compte pour deux, de sorte que sa productivité professionnelle s’en trouve améliorée ». La volonté de provoquer était déjà trop nette. Mais elle en rajoute en refusant aux victimes affectées d’un handicap de plus de 70% d’être indemnisées de leur préjudice et accorde l’exécution provisoire aux organismes sociaux … Les victimes devront attendre, alors qu’aucun problème de responsabilité ne se posait.

L’avocat Bernard Mery, face à ce parti pris (retardant les délais d’indemnisation des victimes et alourdissant les frais de procédure) et ce détournement des pouvoirs d’une juge à des fins personnelles demande à celle-ci de se déporter.

La juge BERTRAND-BOYER crie au scandale et déclenche trois procédures:
– dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile pour outrage à magistrat;
– procédure disciplinaire sur plainte du procureur général.
– procédure d’instruction aux bons soins du juge JP VALAT.

Le juge Jean-Paul VALAT rédige dans l’urgence une ordonnance de mise en examen (barrant dans le même temps la candidature de l’avocat à l’ordre des avocats). Procédure illicite.
Puis après une instruction succincte désigne deux experts, un certain docteur Jacques Bricout (qui s’était déjà distingué dans le dossier calamiteux de l’Airbus A320 traité par le même JP VALAT) et un certain professeur Archambault « gardien en chef » des malades mentaux du 93.
Leurs rapports sont ahurissants « personnalité de nature psychiatrique renvoyant à une structure paranoïaque probablement en voie de décompensation, délirante. » pour l’un, « personnalité paranoïaque caractérisée par surestimation de soi, mépris des autres, fausseté de jugement, idées de persécution etc. » pour l’autre.

Ces deux rapports, s’ils avaient été rédigés convenablement auraient suffit à autoriser l’internement de Bernard Mery.
Mais les juges parisiens condamneront tout de même l’avocat pour outrage à magistrat.

La Cour de cassation dans son arrêt de principe du 11 octobre 2005 lavera l’avocat de la condamnation d’outrage à magistrat.

« Deni de justice » le 26/07/09

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Une Réponse to “*2005 Trafics mafieux dans nos tribunaux et franc-maçonnerie.”

  1. denidejustice Says:

    Suite à cette tentative d’ « élimination » de l’avocat « dérangeant », la récompense fut immédiate : Régine BERTRAND-ROYER fut promue au rang de vice-présidente du TGI de Paris.

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