1994 Joël Nebor/Frédéric Adom: tués par un flic!

Joël Nebor et Frédéric Adom, deux jeunes antillais révolvérisés le 2 juin 94 à Paris alors qu’ils essayaient de voler en plein jour une boutique de pièces anciennes. Un client, gardien de la paix de son état, mais en civil ce jour-là, fait usage de son arme de service. Bilan deux morts, mais aussi une blessée, l’amie du propriétaire de la boutique.

D’après les articles de presse, les deux hommes ont fait irruption et se sont mis à casser les vitrines. Le propriétaire et le policier cherchant à s’interposer il y eut quelques bousculades mais aucun des deux hommes ne portait ostensiblement d’arme. Le flic a alors sorti son arme et tiré six coups, tuant les deux hommes et blessant l’amie du propriétaire

« Amnesty est préoccupée du fait que le policier qui affirme avoir agi en situation de légitime défense à l’égard d’autrui n’ait fait aucun effort pour tenter de neutraliser les assaillants afin de protéger le propriétaire et son amie. Il a eu immédiatement recours à la force meurtrière ce qui est contraire aux dispositions du droit international et du règlement de la police. La vie du policier n’était pas en danger, rien ne prouve que celle du propriétaire et de son amie l’ait été. »

Mis en détention provisoire le 4 juin sous l’inculpation de « violences ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner », le policier est libéré le 24 juin. L’instruction là encore traîne en longueur … pour aboutir à un non lieu.

« Rapport d’Amnesty International »  du 12/10/94 et EMGANN

Denidejustice souhaite connaître le tribunal et le nom du président ou encore le nom du proc’ qui a osé prononcer ce non -lieu. Merci de nous aider.

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