Quatorze ans et demi après les faits, l’affaire des faux électeurs du IIIème arrondissement de Paris se trouvait encore en carafe. Le dossier était bouclé, mais le cabinet de Perben avait exigé que le projet de réquisitoire du parquet lui soit communiqué. Et pendant plus d’un mois la Chancellerie et les conseillers de l’Elysée examineront ce texte sous toutes ses coutures.
Les plaignants et le juge d’instruction pouvaient bien attendre encore un peu.
C’est sans doute ce que certains voyous qui nous gouvernent appellent « l’indépendance de la justice » …
« Le Canard enchaîné » du 22/09/2004 d’après …
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